Utiliser du parquet comme revêtement de sol est toujours du plus bel effet. Les différentes nuances assurent une harmonie impeccable avec le design intérieur. De plus, le matériau est réputé pour son côté chaleureux. Malgré ses charmes, le parquet présente quelques aspects négatifs que nous allons détailler dans cet article.

parquet
Le prix du parquet

La qualité a un prix et cela se confirme lorsque l’on parle de parquet. Effectivement, vous pouvez choisir du parquet flottant ou contrecollé dont le coût démarre aux environs de 20€ par mètre carré. En revanche, si vous rêvez d’un beau parquet massif, il faudra prévoir jusqu’à 150€ environ par mètre carré, les produits d’entrée de gamme coûtant entre 35€ et 40€/m².

La difficulté de l’entretien

Pour commencer, la fréquence de l’opération ne dépend pas vraiment du type de parquet mais plutôt de son environnement ainsi que des contraintes qu’il subit à l’instar de l’intensité des passages.

Même si le bois est “mort”, il reste très réactif. Cela signifie qu’il peut se détériorer sous l’effet de l’humidité. Il est également très sensible aux variations de températures.

Après, il faut savoir que tous les parquets ne s’entretiennent pas de la même manière. Un balai microfibre humide peut par exemple servir à l’entretien quotidien d’un parquet vitrifié. En revanche, utiliser de l’eau sur un parquet ciré ou huilé est formellement interdit, sous peine d’endommager le matériau.

Le passage régulier d’un aspirateur est vivement conseillé pour dépoussiérer la surface. Par contre, il faudra de l’huile de coude pour vous débarrasser des taches incrustées plus profondément. Il est également primordial de respecter la périodicité indiquée pour l’entretien en fonction de la finition : entre 12 et 36 mois pour un sol huilé, tous les 10 ans environ pour une surface vitrifiée, tous les 6 mois pour un parquet ciré, etc.
Au-delà de l’entretien, il faut veiller à la protection de votre revêtement. Les taches de peinture, de matières graisseuses, d’encre et autres salissures peuvent en effet s’avérer difficiles à enlever.

Les problèmes lors de la pose

Contrairement à ce que l’on peut penser, poser du parquet est loin d’être un jeu d’enfant. Il faut respecter certaines règles qui se présentent parfois comme de véritables contraintes.

Il y aura forcément des pertes dues aux coupes. Une marge de 15% à 20% est donc à prévoir pour avoir l’assurance que vous aurez assez de lames.

Après l’achat, laissez le revêtement s’acclimater à son environnement de pose. Placez donc les lames dans la pièce où vous allez les poser et patientez un minimum de 48 heures avant de commencer les travaux.
Le parquet se dilate au fil du temps. Il faut donc prévoir une marge de 5 à 8 mm par rapport aux joints périphériques et aux obstacles : mur, pilier, marche…. Sans cette précaution, le revêtement risque de se déformer sous l’effet de la dilatation.

N’oublions pas la tolérance de planéité qui correspond à +/- 2 mm. Cela signifie que la surface doit être parfaitement plane. Le cas échéant, il faudra d’abord réaliser un ragréage avant de poser votre parquet.
Ce ne sont que quelques éléments de base parmi de nombreux autres. Le plus simple est donc de faire appel à un professionnel, ce qui implique évidemment un coût supplémentaire.

La fragilité du parquet en fonction de son type

Oui, le parquet est robuste mais il reste sensible. Le parquet collé est par exemple sensible à la chaleur et ne supporte qu’un nombre limité de ponçages. Le parquet cloué est vulnérable aux rayures et malgré une épaisseur plutôt importante, il ne faut pas abuser des abrasifs au risque de réduire sa longévité.

Le parquet présente donc quelques inconvénients. En tenir compte vous évitera de mauvaises surprises lors de la pose et sur toute la durée de vie du revêtement.