Certains travaux sont impossibles à réaliser à la main. C’est ainsi que dans le milieu du BTP et des travaux publics, on aura tendance à s’équiper d’engins de chantier capables de creuser le sol sur une surface plus ou moins importante. La mini pelle, par exemple, permet d’effectuer des travaux de terrassement et d’excavation. Cette publication va vous permettre d’en apprendre davantage sur les caractéristiques et les avantages de ces véhicules de chantiers équipés d’un godet.

chenilles caoutchouc mini pelle

Comment fonctionne une minipelle ?

Bien que la minipelle puisse être employée pour des travaux ciblés et relativement simples, sa prise en main nécessite tout de même une certaine maîtrise ainsi qu’un bon entrainement préalable (minimum deux jours pour la prise en main). Cet engin de chantier est constitué de plusieurs commandes qui nécessitent de faire preuve d’une certaine synchronisation. On pourra résumer le fonctionnement de la pelle en plusieurs étapes distinctes :

  • En premier lieu, il convient de s’installer dans la cabine en toute sécurité. Ce qui implique notamment d’attacher la ceinture pour éviter les secousses notamment sur les terrains accidentés, et lors des mouvements exécutés par le bras articulé. L’accoudoir de sécurité, représenté le plus souvent par une poignée rouge, doit être abaissé pour déverrouiller les commandes et permettre la mise en route de la machine.
  • Ensuite, le moteur doit être démarré grâce à la clé de contact. Le premier cran vers la droite serre à préchauffer le moteur, puis le deuxième cran sert au démarrage proprement dit. Il sera recommandé de laisser le moteur tourner un moment avant de commencer à travailler.
  • L’ouverture et la fermeture du godet : le godet est cette partie de l’engin à l’extrémité du bras articulé qui permet l’excavation. Généralement, on actionne cette partie via une manette située à droite de la cabine, que l’on pousse vers la droite ou la gauche. Cette manette permet également de lever ou d’abaisser le bras articulé.

D’autres actions permettent de réaliser des mouvements biens précis. Comme par exemple, la possibilité de faire tourner la cabine sur son axe sans avoir besoin de bouger la chenille en caoutchouc. La lame de remblai peut être abaissée et relevée grâce à la présence d’un joystick qui se trouve généralement sous le levier droit. La descente de la machine doit s’effectuer dans les mêmes conditions de sécurité qu’au départ : on commence par couper le moteur, puis on désactive l’accoudoir de sécurité pour éviter les mauvaises manipulations.

Quels sont les différents types de minipelle ?

Il existe différents types de pelles selon les travaux que l’on souhaite réaliser, et selon la profondeur de l’excavation. Ainsi, si vous souhaitez creuser en profondeur, il pourra être utile de se tourner vers des véhicules de chantier plus lourds. Les plus petits modèles pèsent en moyenne 800 kg. Ils sont réputés plus malléables mais aussi moins stables. Les modèles les plus imposants peuvent monter jusqu’à 7 tonnes. Ainsi, pour les particuliers, on aura tendance à préférer des modèles entre 1 000 et 1 500 kg. Pour les entreprises, on pourra se tourner vers des équipements entre 2 500 et jusqu’à 7 000 kg.

Certains équipements permettent également d’assurer un niveau de sécurité supérieur. C’est le cas par exemple de la minipelle avec canopy, structure semblable à une cabine mais conçue dans une structure en métal sans vitres protectrices. Ce type d’équipement assure ainsi à l’opérateur une protection supplémentaire en cas de chute d’objets ou de renversement.

Pour tout ce qui relève des travaux en profondeur (comme des fouilles ou des travaux de canalisation par exemple), on conseillera également de se pencher sur la question de la longueur du balancier. Certains équipements proposent ainsi un balancier adapté aux préoccupations du professionnel du BTP.

Quels sont les composants de cet engin de chantier ?

La mini-pelle est constituée d’un certain nombre d’éléments et de composants que l’on peut identifier par zone :

  • La partie conducteur : parmi les composants essentiels d’une mini-pelle, on évoquera la cabine où siège l’opérateur. Elle peut être équipée de vitres protectrices mais peut également être constituée d’une structure en métal comme dans le cas des systèmes de sécurité de type canopy.
  • La partie mobile : cette partie contient notamment le châssis, qui soutient notamment les chenilles en caoutchouc (conçues ainsi pour ne pas abîmer les zones dans lesquelles elles circulent). D’autres pièces sont à recenser (roues, barbotins, galets inférieurs et supérieurs).
  • Le support en tourelle : la tourelle comporte à la fois le moteur, le poste de conduite ainsi que les organes hydrauliques. Cette section de la machine comprend aussi le bras, la flèche, le balancier et le godet.
  • La lame de nivellement : cet élément en particulier est bien pratiquer pour égaliser une surface ou un terrain.

Quels sont les types de travaux que l’on peut réaliser avec une mini-pelle ?

La minipelle est un engin de chantier utilisé pour réaliser certaines opérations comme le terrassement, le creusement des fondations et les travaux de démolition. On peut également l’employer pour effectuer des opérations de remblayage et de déblayage. Les particuliers comme les professionnels peuvent l’utiliser dans le cadre de travaux en profondeur et pour des petits chantiers.

A première vue, la minipelle ressemble à une pelleteuse en modèle réduit. Cependant, ces deux engins de chantier ont des caractéristiques et des fonctions différentes. La première distinction à opérer réside dans le poids : une mini pelle ne dépasse pas les 10 tonnes – tandis que les micro-pelles pèsent généralement moins de 2 tonnes. La minipelle a ceci d’intéressant qu’elle est capable d’intervenir dans des endroits inaccessibles ou difficiles d’accès pour des engins de chantier plus volumineux.

Son autre atout est de pouvoir s’associer avec d’autres engins de chantier pour le déplacement des matériaux, le ramassage ou le transport des déblais. On pense notamment au dumper, qui sont des véhicules automoteurs équipés d’une benne basculante, et qui sont fréquemment utilisés dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.

mini pelle

Comment l’entretenir ?

Une mini-pelle est un engin de chantier qui nécessite un entretien régulier. Voici quels sont les points clés que vous devez vérifier lors de votre inspection :

  • En premier lieu : vérifier l’état général du véhicule. Cela consiste en la vérification du serrage de certaines zones, comme le contrepoids arrière, les dents du godet ou le train de roulement. L’engin de chantier comporte également de nombreuses articulations, qui nécessitent un entretien régulier : vérifiez l’existence d’une fuite en manipulant la flèche et le balancier, la pelle et le godet.
  • La plupart des constructeurs recommandent d’effectuer l’entretien du moteur et des filtres toutes les 300 à 350 heures. La vidange de l’hydraulique, quant à elle, doit s’effectuer idéalement toutes les 2 000 heures ou tous les deux ans. Sur les machines plus anciennes, on conseillera toutefois de réduire ce temps d’entretien à 1 000 heures d’utilisation.
  • L’entretien des chenilles : les chenilles constituent l’un des éléments les plus sensibles, en contact avec le sol. Pour garantir à vos chenilles un fonctionnement optimal, vérifiez régulièrement qu’elles sont bien tendues, de manière à présenter un léger affaissement appelé « flèche ». Il convient de remplacer les chenilles en caoutchouc toutes les 2 000 heures d’utilisation environ : il s’agit généralement de la durée de vie maximum du matériau. Vous pouvez vous procurer ces chenilles en caoutchouc sur http://www.trconseil.com.

La mini-pelle est un instrument polyvalent, permettant d’agir sur un grand nombre de problématiques de chantier. Plus facile à manier qu’une pelleteuse classique ou une chargeuse, elle est tout à fait adaptée pour l’accès à des zones difficiles. Elle représente un matériel et équipement BTP essentiel pour le travail du sol.

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